The Society for the Study of Architecture in Canada is now accepting paper proposals for its 43rd annual conference, Layered Histories, which will be held in Niagara-on-the-Lake, Ontario, May 24-27, 2017.

Researchers, young researchers, professionals and students interested can submit a proposal by sending an abstract of not more than 250 words, accompanied by a one-page CV, to: [email protected]

Please indicate which session from the following list your proposal addresses, and send a copy of your e-mail to the session chair.
Paper proposals will be assessed by a scientific committee including session chairs and members of the Society. Articles building on the papers presented can also be submitted for publication in the Journal of the Society for the Study of Architecture in Canada. Depending on available funds, financial support for the travel expenses of students may be provided following the conference.

Please send submissions no later than February 24, 2017.

Session 1 : Alternative Modernities
Session 2: Canadian Identities: 150 Years of Nation Building(s)
Session 3: Colonial Entanglements
Session 4: Company Towns: Building Communities
Session 5: Decolonizing Methodologies in Architectural Studies
Session 6: Do you want to get layered?
Session 7: Ecological Architecture in Canada
Session 8: On Current Indigenous Architecture and Planning: Cultural Cues and Placemaking
Session 9: Religious Architecture in Canada
Session 10: Requalification: documenting a new history of heritage
Session 11: The Economies of Architecture
Session 12: Current Research

ession 1 | Séance 1
Alternative Modernities | Modernités alternatives
Chair / Présidente : Bojana Videkanic
[email protected]

In light of the temporal emphasis of the conference as a whole, this session will investigate the idea of Canadian built environment in the context of “alternative modernities,” a term that defines Modernism not as a monolithic discourse, but as multiple aesthetic, cultural, and political ways of engaging with/or countering mainstream Western modernist narratives. In other words, how do constructed spaces/buildings in Canada run parallel to, or otherwise disrupt or complicate, dominant notions of Modernism in the twentieth century? Papers might explore the phenomena of revival or retro, utopias/dystopias/heterotopias, or indigenous interventions into architecture.

Tenant compte de la portée temporelle de ce congrès en général, cette séance vise à traiter l’aperçu canadien de l’environnement construit dans le cadre des « modernités alternatives » qui définit le modernisme en termes d’enjeux esthétiques, culturels et politiques et les pensés modernistes de l’occident dominant et non pas une narrative homogène. C’est-à-dire comment est-ce que les espaces construits et les bâtiments au Canada coïncident, interrompent ou rendre plus compliqués les concepts modernistes du 20e siècle? Les soumissions pour la séance pourraient explorer les phénomènes de reprise « rétro » soit les utopies, les dystopies et les hétérotopies, ou l’intervention autochtone dans l’architecture.

Session 2 | Séance 2
Canadian Identities: 150 Years of Nation Building(s) | Les identités canadiennes : 150 ans de bâtir la nation
Chairs / Coprésidentes : Loryssa Quattrociocchi and Kristie Dubé
[email protected] and/et [email protected]

This year, Canada marks the 150th anniversary of Confederation. To celebrate this momentous event, communities and organizations are uniting to examine our past and present, to consider plans for the future, and to try to define Canadian national identity. As a nation, Canada has always been a land of many voices, and thus of many identities; a fact that was formally recognized by parliament as multiculturalism some fifty years ago. Since then, we have become increasingly aware that Canadian identity is, in fact, plural and shaped by the aspirations of our culturally diverse inhabitants. As Canada’s built environment has the fabric of our diverse national identities embedded in it, it is a useful source of information concerning Canadian national identities. From the nineteenth-century Gothic Revival churches of Joseph Connolly (1840-1904) that are reminiscent of Irish architectural traditions, to the French roots displayed in Metis land divisions in the Saint Laurent region of Saskatchewan, our built environment embodies the cultural and historical traits of various groups. An examination of Canadian identity through its built environment is thus an important part of the larger discourse around the 150th anniversary.
For this session, we invite submissions that explore this theme of the built environment as a manifestation of Canada’s multicultural identities. Submissions are welcomed that highlight significant monuments, structures, or cultural landscapes that have contributed to Canada’s built heritage both pre- and post-1867, and at the municipal, provincial, or national levels.

Cette année, le Canada célèbre le 150e anniversaire de la Confédération. Pour célébrer cet évènement retentissant, les communautés et les organisations se réunissent pour examiner notre passé et notre présent, pour envisager des plans pour l'avenir et pour essayer de définir l'identité nationale canadienne. En tant que nation, le Canada a toujours été une terre de nombreuses voix et donc de nombreuses identités — un fait reconnu officiellement comme du multiculturalisme par le parlement il y a une cinquantaine d'années. Depuis ce temps, nous sommes devenus de plus en plus conscients que l'identité canadienne est, en fait, plurielle et façonnée par les aspirations de nos habitants diversifiés sur le plan culturel. L'environnement bâti du Canada représente le fondement de nos diverses identités nationales et il constitue une source d'information utile sur les identités nationales canadiennes. Des églises gothiques du XIXe siècle de Joseph Connolly (1840–1904) qui rappellent les traditions architecturales irlandaises, jusqu'aux racines françaises des départements métis dans la région du Saint Laurent en Saskatchewan, notre environnement bâti englobe le caractère du patrimoine culturel et historique de divers groupes. Un examen de l'identité canadienne à travers son environnement bâti est donc une partie importante du discours plus large autour du 150e anniversaire.

Session 3 | Séance 3
Colonial Entanglements | L’impasse coloniale
Chairs / Coprésidentes : Emily Turner and Magdalena Milosz
[email protected] and/et [email protected]

As a marker within territory, architecture stakes a claim over that territory on behalf of those who design and build. In Canada, this dynamic inscribed imperial, colonial and religious powers onto the land prior to 1867 and federal authority after Confederation. Architectural history in Canada often celebrates these colonial roots, framing architecture as reflective of identity, nationhood and Canada’s British and French past, with exploration and settlement as integral to its development. Another architecture also emerges out of this colonial past: that constructed as Canada and its agents forged a troubled relationship with the land’s Indigenous peoples.
This session will explore Canadian architecture in the (post)colonial context, examining, in particular, architecture designed and constructed by government and its representatives in attempts to assimilate, acculturate and “civilize” First Nations, Inuit and Métis communities throughout Canada. The planning and construction of missions, reserves, residential schools, and other buildings, as well as related spatial practices, continue to define the roles of colonizers and colonized subjects. As an architecture integral to Canada’s colonial past, it has serious and long- lasting ramifications into the present day.
This session will therefore examine the role of these buildings in the contact narrative between Indigenous and non-Indigenous peoples, their historical and contemporary impact, their function in the development of the modern Canadian state, and Indigenous agency within them. Our hope is to establish a dialogue around these structures within Canada’s architectural past and in the context of contemporary efforts towards reconciliation.

Comme un jalon sur un territoire, l’architecture déclare une présence sur une région au nom de ses concepteurs. Au Canada, les terres étaient marquées par les puissances impériales, coloniales et religieuses même avant 1867 et l’autorité fédérale après la Confédération. L’histoire de l’architecture au Canada rend hommage à ces racines coloniales encadrant l’architecture en tant que réflexion de l’identité, de la nationalité et des passés britanniques et français du Canada où l’exploration et la colonie étaient nécessaires au développement. Cependant, une autre architecture apparaissait grâce à ce même passé colonial; une architecture qui reflète les relations tumultueuses entre le Canada, ses agents et les peuples autochtones de ces terres. Cette séance vise à explorer l’architecture canadienne dans le cadre (post)colonial avec l’accent mis sur les édifices conçus et construits par le gouvernement et ses agents avec le but d’assimiler, de déposséder culturellement et de civiliser les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis à travers le Canada. L’aménagement et la construction des missions, des réserves et des pensionnats, entre autres, ainsi que d’autres politiques des espaces continuent à définir le rôle des colonisateurs et des colonisés!! En tant qu’architecture fondamentale de l’histoire coloniale du Canada, elle engendre de graves répercussions à long terme jusqu’à aujourd’hui.
Cette séance examinera donc le rôle de ces édifices dans le contexte des relations et des discours entre les Autochtones et les peuples non autochtones, de leurs influences historiques et contemporaines, de leurs fonctions dans le développement de l’état canadien moderne, et de l’action autochtone s’y trouvant. Nous avons pour but d’établir un dialogue au sujet de ces édifices au coeur de l’histoire architecturale canadienne et dans le cadre d’efforts contemporains pour la réconciliation.

Session 4 | Séance 4
Company Towns: Building Communities | Villes de compagni: l’enjeu de l’appartenance
Chair / Présidente : Lucie K. Morisset
[email protected]

The history and territory of Canada are sprinkled with company towns: for centuries they have punctuated the conquest of resources and marked, each time, the new frontiers of the country. Built to accommodate and lodge workers for a company, around a mill, a mine or a factory, they were also responsible for making the workforce sedentary, often attracting entire families from far away and, further still, in creating a sense of belonging within the communities that were created.
This issue, which characterizes the construction of the majority of Canadian company towns, has taken diverse forms over the course of time: the built landscape, the architecture of dwellings, the disposition of urbanism and its ability to support a social life have served in different ways in the creation ex nihilo of new communities.
Today, this relationship between belonging in “tight-knit” communities and their environments is confronted with new challenges. The mobility of people and the shift in population, the decline of industrial activity or simply the diversification of the economy and of the social base of company towns reminds us of their stability and and their futures: while the attachment to the built environment was once enough to maintain a population beyond employment in company towns, their heritage is no longer as common or shared as it once was. In this context, new initiatives of the valorization of the environment and of the construction of belonging have emerged in all corners of Canada: they seek, in their own way, to reconstruct the belonging that built forms can no longer transmit on their own.
This two-pronged session seeks to interrogate such mechanisms and forms of the construction of belonging in the company towns of Canada: it is about better knowing and understanding, on one hand, the architecture and urbanism that sought to create communities, and, on the other hand, the initiatives of the development and the mediation of heritage that, in turn, communicate a shared identity and place to the residents of today.

L’histoire et le territoire du Canada sont parsemés de villes de compagnie : c’est par centaines qu’elles ont jalonné la conquête des ressources et marqué, chaque fois, les nouvelles frontières du pays. Construites pour accueillir et loger les travailleurs d’une compagnie, autour d’un moulin, d’une mine ou d’une usine, elles ont aussi eu pour vocation de sédentariser la main d’oeuvre, souvent en attirant au loin des familles entières et, plus encore, en créant de l’appartenance au sein des communautés qu’elles devaient engendrer.
Cet enjeu, qui caractérise le bâti de la plupart des villes de compagnie canadiennes, a pris diverses formes au fil du temps: le paysage construit, l’architecture des habitations, les dispositions de l’urbanisme et sa capacité à supporter une vie sociale ont servi de différentes manières la création ex nihilo de communautés nouvelles.
Aujourd’hui, cette relation d’appartenance entre des communautés « tissées serrées » et leur milieu de vie est confrontée à de nouveaux défis. La mobilité des personnes et le changement de la population, le déclin de l’activité industrielle ou simplement la diversification de l’économie et de la base sociale des villes de compagnie interpelle leur stabilité et leur devenir : alors que l’attachement au cadre bâti pouvait même suffire à y maintenir une population par-delà le lien d’emploi, leur patrimoine n’est plus aussi commun ou partagé qu’il l’était autrefois. Dans ce contexte, de nouvelles initiatives de valorisation de l’environnement et de construction de l’appartenance ont vu le jour, aux quatre coins du Canada : elles visent, à leur manière, à reconstruire l’appartenance que les formes bâties, à elles seules, ne suffisent plus à transmettre.
Cet atelier à deux volets vise à interroger de tels mécanismes et de telles formes de construction de l’appartenance dans les villes de compagnie du Canada : il s’agit de mieux connaître et de mieux comprendre, d’une part, l’architecture et l’urbanisme qui ont visé à y créer des communautés et, d’autre part, les initiatives de mise en valeur et de médiation du patrimoine qui, à leur tour, communiquent aux habitants d’aujourd’hui une identité et un lieu offerts en partage.

Session 5 | Séance 5
Decolonizing Methodologies in Architectural Studies | Les méthodologies de la décolonisation pour les études
d’architecture
Chairs / Coprésidents : Tak Pham and Magdalena Milosz
[email protected] and/et [email protected]

In June 2016, the Truth and Reconciliation Commission (TRC) of Canada released ninety-four Calls to Action to redress the legacy of residential schools and the country’s long history of other oppressive practices against Indigenous peoples. The twenty-page document outlines actions to be taken by various government departments regarding issues of justice, education, language and culture, health etc., as well as ways to reconcile based on the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples through avenues such as the arts, sports, and immigration policies. The TRC did not, however, comment on design practices, including environmental and architectural design, and yet architecture has undoubtedly played a significant role in the settler- indigenous relationship. In thinking through the ways that architecture has been used to further colonization, from marking territory to residential school design to contemporary ameliorative design practices, this session will explore what decolonization can mean in the context of architecture, as well as related disciplines of history and theory. How can architecture, as a discipline, become re-indigenized and more equitable? How can non-indigenous architects, designers, and architectural historians contribute to projects of decolonization and social responsibility in productive ways, without appropriating the cultures and effort of Indigenous peoples in these fields? In what ways can architectural history and complex historic sites benefit from the concept of decolonization? We especially encourage Indigenous scholars, architects, historians and designers to contribute to this session.

En juin 2016, la Commission de vérité et réconciliation (CVR) du Canada a publié 94 appels à l’action afin de remédier au fléau que sont l’histoire des pensionnats et la longue histoire nationale de pratiques oppressives contre les peuples autochtones. Ce document de 20 pages décrit les mesures appropriées des ministères gouvernementaux qui doivent êtres prises face aux enjeux de la justice, de l’éducation, du langage, de la culture et de la santé, etc., ainsi que des moyens de réconciliation soutenus par la Déclaration des droits des peuples autochtones des Nations Unies à travers les arts, les sports et les politiques d’immigration. La CVR n’a cependant pas précisé les consignes pour les normes de design – soit environnemental et architectural – et pourtant l’architecture a sans doute joué un rôle fondamental dans les relations entre les colonisateurs et les Autochtones. En tenant compte de toutes les façons par lesquelles l’architecture était utilisée afin promouvoir la colonisation, soit dans la fabrication des jalons ou dans la construction des pensionnats jusqu’aux pratiques de designs modernes d’amélioration, cette séance vise à explorer ce que la décolonisation signifie dans le contexte de l’architecture et des domaines périphériques c’est-à-dire l’histoire et la théorie. Comment l’architecture en tant que discipline peut-elle devenir «réindigènisé» et plus équitable? Comment les architectes, les designers et les historiens en architecture non autochtones peuvent contribuer aux projets de décolonisation et de responsabilisation sociale de façon productive, sans s’approprier les cultures et l’effort des peuples autochtones de la réindigénisation et la responsabilité sociale sans négliger aux cultures et les efforts des peuples autochtones dans ces domaines? De quelle manière les sites historiques et l’histoire architecturale peuvent-ils profiter du concept de la décolonisation? La contribution des architectes, des historien(ne)s, des érudits et des concepteur(e)s autochtones est fortement souhaitée pour cette séance.

Session 6 | Séance 6
Do you want to get layered? | Voulez-vous des strates ?
Chair / Président : Austin Parsons
[email protected]

A building’s history is a function of the changing landscape of material and social culture. Over the course of time, a culture’s expectations about comfort, efficiency and the relationships between its past and the environment change. Additionally, the technology that is used to make these buildings respond to these changing expectations likewise evolves. For example, in our culture, the introduction of electricity, air conditioning and insulation in mainstream practice has changed how structures are built, maintained, and ultimately, how they perform. These evolving technologies also change the ways in which buildings are understood. In this context, a building’s material culture includes both the tangible (the form, details and materials) as well as the intangible (the skills, processes and supply-chain aspects needed to build, maintain and ultimately understand how a building works). Changes and evolutions in both the tangible and intangible can result in conflict between the building’s layers, playing havoc with the building’s past and its future vision.
This session seeks to attract papers that investigate how changes in the intangible expectations of building performance are expressed through the tangible layering or de-layering of these buildings over time, and what this says about the society that these buildings serve. Papers in this session could explore a wide range of ideas, as the central question impacts important issues such as authenticity, building performance, quality of life, cultural significance and sustainability, as well as how technology is understood and practiced by the architectural profession and trades.

L’histoire d’un édifice dépend de la constante évolution, de l’aménagement des matériaux et de la culture sociale. À travers le temps, les perspectives d’une culture du confort, de l’efficacité et des relations entre son passé et son environnement changent. De plus, la technologie utilisée pour que ces bâtiments répondent à ces perspectives changeantes évolue de son propre côté aussi. Par exemple, dans notre culture, l’arrivée de l’électricité, de la climatisation et de l’isolation dans les normes de construction a changé leur niveau de rendement et la façon par laquelle les structures sont construites et entretenues. Ces technologies en constante évolution ont un impact sur la façon par laquelle les bâtiments sont compris.
Dans ce contexte, la culture matérielle d’un édifice comprend les aspects tangibles (c’est-à-dire la forme, les détails et les matériaux), ainsi que les aspects intangibles (les compétences, les processus et tous les aspects de la chaine logistique nécessaires pour la construction et l’entretien des édifices et fondamentalement à comprendre comment un édifice fonctionne). Les changements et les évolutions dans le tangible comme dans l’intangible peuvent générer des conflits entre les strates d’un édifice, engendrant des perturbations entre le passé de l’édifice et sa vision future.
Cette séance vise à traiter des soumissions qui explorent la façon dans laquelle les changements des attentes intangibles sur la performance des bâtiments sont exprimés par la stratification ou la déstratification tangible de ces édifices à travers le temps et ce que l’on peut déduire de la société à laquelle ces édifices appartiennent. Les soumissions pour cette séance pourraient explorer une vaste gamme de sujets étant donné que la question centrale influence des enjeux importants tels que : l’authenticité, le rendement du bâtiment, la qualité de la vie, l’importance culturelle et la viabilité, ainsi que l’application et la compréhension de la technologie par les architectes professionnels et les artisans.

Session 7 | Séance 7
Ecological Architecture in Canada | L’architecture écologique au Canada
Chair / Président : Steven Mannell
[email protected]

“In recent years architects have begun to design energy conserving buildings yet the overall function of buildings in modern societies is ignored. … The Ark is one of the first synthetically framed explorations of a new direction for human habitations. … [I]t begins to redefine how humans might live in Canada. The Ark is in no way an end point, but an early investigation of a viable new direction.” —John Todd et al, An Ark for Prince Edward Island: A report to the Federal Government of Canada from New Alchemy Institute (Souris PE: New Alchemy Institute) 30 December 1976 These remarks from the final report on the PEI Ark offer a rough starting point for the identification of an “ecological architecture” distinct from the energy-conserving buildings of the late 1970s or today’s LEED-certified buildings. The question of the overall function of building in societies (and ecosystems) remains mostly unexplored in what and how we have built. The Ark was among a flowering of such projects in the 1970s; while the Ark is posited above as a starting point, examples of similar exploratory building can be found in the preceding decades (and centuries), as well as in the decades since. This session invites papers exploring the notion of an ecological architecture through documentation and analysis of specific examples – buildings, landscapes, infrastructures, and urban design.

Ces observations du rapport final de l’Ark de l’Î.-P.-É. servent de point de départ pour l’identification de «l’architecture écologique» qui diffère des édifices de conservation de l’énergie des années 1970 et des édifices contemporains certifiés LEED. Dans le contexte du ce que l’on construit et du comment on le construit, la question de fonction générale dans la société (et l’environnement) reste peu explorée. L’Ark faisait part d’une série de projets fleurissants semblables dans les années 1970 et, même si l’Ark est identifié comme point de départ, il y a eu des projets exploratoires similaires dans les décennies et les siècles précédents, ainsi que dans les décennies depuis.
Cette séance vise à explorer le concept d’une architecture écologique par l’analyse et la documentation d’exemple précis; d’édifices, de paysages, d’infrastructures et design urbain.

Session 8 | Séance 8
On Current Indigenous Architecture and Planning: Cultural Cues and Placemaking |
L’architecture et l’urbanisme autochtones présents et futurs — L’aménagement et les indices culturels
Chair / Président : Daniel Millette
[email protected]

This session will be the 10th consecutive year whereby a dialogue related to planning and architecture on indigenous lands is facilitated, first initiated at the Society for the Study of Architecture in Canada’s Annual Conference in Yellowknife in 2008.
This session seeks paper proposals that make direct connections between traditional design tenets and contemporary planning and architecture. The ways in which traditional design cues are embodied within community plans, architectural projects and specific placemaking initiatives are particularly sought. How traditional design knowledge is transferred and in turn manifested within planning and architecture, how places facilitate the intersection of cultures, and how new initiatives in planning and architecture aim to change design praxis will be central to the session. Paper proposals should include specific examples of clear—regardless of how subtle—expressions of knowledge transfer, from collective memory to built outcome, whether designed by professionals or by nonpedigreed planners or architects. The papers should be less descriptive and more analytical or theoretical. For example, theories on how traditional indigenous knowledge is transferred through planning and architecture could form part of a presentation; similarly, the ways in which designs cues operate as mnemonics could form the basis of a broader discussion using specific examples.

Cette année, on reconnait la dixième séance consécutive au sujet de l’architecture et l’aménagement sur les terres autochtones qui était conçu pour notre congrès annuel de la Société pour l’étude de l’architecture au Canada à Yellowknife en 2008.
Les soumissions devraient évoquer la relation entre les concepts traditionnels et les stratégies contemporaines de l’aménagement et l’architecture. Celles qui explorent les indices culturels englobés dans des plans communautaires, les projets d’architecture ou les initiatives de l’aménagement sont particulièrement encouragés. Les thèmes principaux sont : Comment les connaissances traditionnelles sont-elles transférées et après incorporées dans l’architecture et l’aménagement? Comment les lieux peuvent-ils faciliter l’intersection des cultures? Comment les nouvelles initiatives de l’aménagement et de l’architecture aspirent-ils à changer la pratique de conception?
Les soumissions devraient illustrer clairement les occurrences de transfert de connaissances traditionnelles de la mémoire collective à la construction réelle, indépendamment de la subtilité ou de si c’était un projet par des architectes professionnels ou d’autres joueurs dans le domaine, et être d’un style surtout analytique ou théorique et non pas descriptif. Par exemple, les théories de transmission de connaissances autochtones traditionnelles à travers l’aménagement et l’architecture ou l’effet mnémonique des indices de conception peuvent faire la base du débat.

Session 9 | Séance 9
Religious Architecture in Canada | L’architecture religieuse au Canada
Chair / Président : Malcolm Thurlby
[email protected]

Although the study of architecture in Canada is a relatively young field, it is no exaggeration to say that more attention has been given to religious architecture than any other form of building in the country. That is because as long as people have inhabited the land that is now known as Canada, there have been buildings devoted to their religious beliefs and practices. Churches, synagogues, mosques, and temples can be found in communities across the country in every style, from vernacular to modern. These buildings are expressive, practical, and reflect Canadian pluralism. This session welcomes papers on religious architecture of all types and styles, from all periods of Canada’s history.

Quoique l’architecture soit un domaine relativement nouveau au Canada, il n’est pas exagéré de dire que l’architecture religieuse reçoit plus d’attention que tous les autres genres de construction dans le pays. Depuis le peuplement de terres identifiées comme le Canada, il y eut des bâtiments dévoués aux croyances et aux pratiques religieuses. Les églises, les synagogues, les mosquées et les temples sont présents dans les communautés à travers le pays, et ce dans tous les styles, du vernaculaire au moderne. Ces édifices expressifs et pratiques reflètent le pluralisme canadien. Cette séance vise à explorer des soumissions à propos de l’architecture religieuse, de tous les types et styles et de toutes les époques de l’histoire du Canada.

Session 10 | Séance 10
Requalification: documenting a new history of heritage |
La requalification : documenter une nouvelle histoire du patrimoine
Chair / Président : Martin Drouin
[email protected]

Recuperation, reuse, recycling, reconversion, requalification: for over half a century, these concepts have been simultaneously associated with the notion of heritage. This period has been, in effect, marked by the transition from a “heritage of contemplation” to a “heritage of use,” to borrow Jean-Claude Marsan’s expression. In fact, buildings and sites are no longer just safeguarded for historic or aesthetic considerations, but for a new usage that is supposed to give them contemporary relevance in return. They must, to a certain extent, find a new useful life beyond the heritage values of which they were said to be bearers. In doing so, a new chapter of the history of buildings and their sites—to take up the theme of the annual conference of the SSAC—superimposes itself on those that have already been written.
This session seeks to examine cases of the reuse of heritage, whether historic or current, in order to better understand, through a theoretical or empirical approach, the consequences of the emergence of such a practice in the sphere of heritage. Papers could present case studies of requalification. They could testify to a practice or to a particular approach. They could likewise analyze or present an inherent questioning of such a practice. The objective is to foster a history of the requalification of heritage in Canada.

Récupération, réutilisation, recyclage, reconversion, requalification : ces concepts ont été couramment associés depuis plus d’un demi-siècle à la notion de patrimoine. Cette période a été en effet marquée par le passage d’un «patrimoine de contemplation» à un «patrimoine d’utilisation», pour reprendre l’expression de Jean-Claude Marsan. Les bâtiments et les sites ne furent en effet plus seulement sauvegardés pour des considérations historiques ou esthétiques, mais pour un nouvel usage qui devait leur redonner une pertinence contemporaine. Ils durent, en quelque sorte, retrouver une vie utile au-delà des valeurs patrimoniales dont on les disait porteurs. Par ce geste, un nouveau chapitre de l’histoire des bâtiments et des sites — pour reprendre la thématique du congrès annuel de la SÉAC — se superposait à ceux déjà écrits.
Cet atelier souhaite examiner des cas de réutilisation du patrimoine, qu’ils soient historiques ou actuels, afin de mieux comprendre par une approche théorique ou empirique les conséquences de l’émergence d’une telle pratique dans le milieu du patrimoine. Les communications peuvent présenter des cas exemplaires de requalification. Elles peuvent témoigner d’une pratique ou d’une approche particulière. Elles peuvent également analyser ou présenter un questionnement inhérent à une telle pratique. L’objectif est d’alimenter une histoire de la requalification du patrimoine au Canada.

Session 11 | Séance 11
The Economies of Architecture | Les économies en architecture
Chair / Président : Dustin Valen
[email protected]

Economy—from the Greek oikois (home) and nemein (manage)—has held diverse meanings throughout history, and at multiple scales; from cities and buildings, to labour and materials. This session invites papers to reflect on the economies of architecture, both at the macro- and microeconomic scales, and throughout the life of buildings, from construction to maintenance, and (re)use. In particular, it asks scholars to explore how economy can be a productive category for architectural research, including and in addition to its financial discourse. For example, papers might address the agency of financial systems by studying the effect of recessionary and boom trends on building culture; financial insolvencies and the afterlife of buildings; the architecture of banks; the use of profit modelling as part of the design process; advertising and the built environment; political economy at the domestic scale; the rise of the architect-developer; or specific building, material, and labour practices. Papers may be historical and contemporary in scope and could address a range of disciplines and media. Scholars from other disciplines whose work engages in questions of production, distribution, exchange, or consumption as they might relate to the built environment in Canada are also encouraged to participate.

L’économie — du grec oikois (maison) et nemein (gérer) — a eu divers sens à travers l’histoire et à plusieurs échelles; de villes et bâtiments à main-d’oeuvre et matériaux. Cette séance invite les auteurs de soumissions à réfléchir aux économies en architecture, sur des échelles macro- et microéconomiques, et durant toute la vie des bâtiments, de la construction à l’entretien en passant par la (ré)utilisation. Elle vise notamment à ce que les participants explorent comment l’économie peut être un domaine utile pour les études architecturales, y compris et en plus de son discours financier. Par exemple, les soumissions pourraient aborder : l’agence des systèmes financiers en étudiant l’effet des tendances d’essor et de récession sur la culture de construction, les insolvabilités financières et la vie après la mort des bâtiments, l’architecture des banques, l’application de la modélisation des bénéfices dans le cadre du processus de développement, la publicité et l’environnement bâti, l’économie politique à l’échelle nationale, la montée de l’architecte-promoteur, les pratiques spécifiques à la construction, aux matériaux et à la main-d’oeuvre. Les soumissions peuvent avoir une portée historique ou contemporaine et s’adresser à un éventail de disciplines et de médias. Des chercheurs d’autres disciplines dont les travaux portent sur des questions de production, de distribution, d’échange ou de consommation qui pourraient être liées à l’environnement bâti au Canada sont également encouragés à y participer.

Session 12 | Séance 12
Current Research | Recherches actuelles
[email protected]

This session invites papers on any aspects on current research on the built environment in Canada that do not fit into one of the proposed sessions.

Cet atelier accueillera les communications qui traitent de l’environnement bâti au Canada mais ne correspondent pas aux thématiques proposées dans le cadre des autres ateliers.
Le temps joue un rôle essentiel dans l’architecture.