The Swahili are arguably the most studied society in ancient Sub-Saharan Africa. The Swahili are of African in origin but balance their character between continental Africa and influences from the Indian Ocean, including Islam. City-states and towns along the eastern coast of Africa attest that the Swahili built coral monuments and commercial networks with broad connectivity. Colonial archaeologists claimed foreign origins and cast the Swahili as transplants, false representations evident by 1990 through the contributions of African and other archaeologists and interdisciplinary scholarship. Other aspects of the Swahili continue to be debated, and gaps and shortcomings present impediments to resolution. In this article, we characterize the Swahili and note early trends in the region’s archaeology relevant to contextualize Swahili archaeology post-1990. The article then discusses aspects of Swahili archaeology from 1990 to 2015 and current practices. We note trends, substantive achievements, and lapses in substance and practice during 30 years. Finally, we make observations and suggestions to advance archaeology the region’s archaeology. Archaeology in the Global South can learn from the case of the Swahili and the affirmations, critiques, and suggestions offered here, which we intend to promote future archaeological practice in East Africa.


Le peuple Swahili est sans doute la société la plus étudiée de l'Afrique subsaharienne ancienne. Les Swahili sont d'origine africaine mais leur identité trouve son équilibre entre l'Afrique continentale et des influences issues de l'Océan Indien, notamment l'Islam. Les villes-états et les cités le long de la côte orientale de l'Afrique attestent que les Swahili ont construit des monuments de corail et des réseaux commerciaux d'une vaste connectivité. Les archéologues coloniaux ont fait état d'origines étrangères et décrivent les Swahili comme un peuple venu d'une autre région. Ces représentations sont se révélées erronées dès 1990 grâce aux contributions d'archéologues africains et d'ailleurs et de la recherche universitaire interdisciplinaire. D'autres aspects du peuple Swahili continuent de faire l'objet de débats, et les lacunes et carences constituent des obstacles à leur résolution. Dans cet article, nous faisons une présentation des Swahili et nous relevons les tendances initiales pertinentes de l'archéologie dans la région afin de contextualiser l'archéologie sur les Swahili après 1990. La discussion dans l'article porte ensuite sur les aspects de l'archéologie Swahili de 1990 à 2015 ainsi que sur les pratiques actuelles. Nous identifions les tendances, les succès réels obtenus et les défaillances quant à la substance et la pratique durant 30 ans. Nous proposons enfin des observations et des suggestions pour faire progresser l'archéologie dans la région. L'archéologie dans la Limite Sud peut s'inspirer du cas des Swahili tout comme des affirmations, critiques et suggestions proposées ici, que nous entendons promouvoir pour une pratique archéologique future dans l'Afrique de l'Est.


Podría decirse que los swahili son la sociedad más estudiada de la antigua África subsahariana. Los swahili son de origen africano, pero equilibran su carácter entre el África continental y las influencias del Océano Índico, incluido el islam. Las ciudades-estado y los pueblos a lo largo de la costa oriental de África dan fe de que los swahili construyeron monumentos de coral y redes comerciales con una amplia conectividad. Los arqueólogos coloniales les atribuyeron orígenes extranjeros y catalogaron a los swahili como trasplantes, representaciones falsas que ya eran evidentes en 1990 por las contribuciones de arqueólogos africanos y de otras partes y la erudición interdisciplinaria. Se siguen debatiendo otros aspectos de los swahili, y las lagunas y deficiencias presentan impedimentos para su resolución. En este artículo, caracterizamos a los swahili y notamos las primeras tendencias relevantes en la arqueología de la región para contextualizar la arqueología swahili posterior a 1990. Luego, el artículo analiza aspectos de la arqueología swahili de 1990 a 2015 y las prácticas actuales. Observamos tendencias, logros sustantivos y deficiencias en el contenido y práctica durante 30 años. Finalmente, hacemos observaciones y sugerencias para hacer avanzar la arqueología de la región. La arqueología en el Sur Global puede aprender del caso swahili y las afirmaciones, críticas y sugerencias que se ofrecen aquí, con el propósito de promover la práctica arqueológica futura en África Oriental.