Contexts with monumental features are common in the Holocene later prehistory of central Sahara. These consist of ‘megalithic’ stone monuments with different architectural features and various ceremonial purposes, dated from approximately 6000 uncalibrated years BP onwards. However, some loci of earlier occupation – from early Holocene hunter-gatherers to the first cattle herders (c. 8900-6400 BP) — seem to possess those characteristics of social relevance and temporality as to be potentially considered ‘places to be remembered’. In this paper, I analyse a number of case studies from the Tadrart Acacus and surroundings (southwestern Libya), which indicate a marked dichotomy between mountain contexts and the lowlands, with only the former interested by phenomena of monumentality. While far from being a systematic and exhaustive review, the evidence from these central Saharan contexts may contribute to the larger discussion on monumentality in Africa.


Les contextes monumentaux sont courants pendant les phases finales de la préhistoire du Sahara central. Ces monuments «mégalithiques», qui possèdent des caractéristiques architecturales diverses et des fonctions cérémonielles variées, datent d’à partir de 6100 ans avant le présent environ. Toutefois, certains lieux d'occupation antérieure — des chasseurs-cueilleurs de l'Holocène ancien (environ 8900-7400 BP) jusqu'aux premiers éleveurs de bétail (environ 7400-6400 BP) — semblent posséder les caractéristiques de pertinence sociale et de temporalité qui permettent de les considérer potentiellement comme des «endroits de mémoire». Cet article analyse des cas d’étude provenant du Tadrart Acacus et de ses environs (sud-ouest de la Libye), qui indiquent une dichotomie marquée entre les contextes de montagne et ceux des plaines ; seuls les premiers s'intéressent aux phénomènes de monumentalité. Bien qu'il ne s'agisse pas ici de passer en revue systématiquement et exhaustivement toutes les données du Sahara, les informations issues des contextes du Sahara central peuvent contribuer à la discussion plus large sur la monumentalité en Afrique.